Comment faire face à

une personne qui parle de se suicider ?

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De quoi s'agit-il ?

Lorsqu’une personne n’est plus en capacité de faire face à une situation qui s’impose à elle et qui constitue un obstacle insurmontable par le recours aux mécanismes ordinaires de la résolution des problèmes, elle tente à maintes reprises, d’arriver à une solution. Elle finit par trouver le moyen de résoudre ce problème en portant cependant atteinte à sa propre vie. Le suicide devient « une solution ». Soit, s’il s’agit d’un choix, il n’en demeure pas moins le choix du désespoir, un « choix arrêté par une conscience envahie et submergée. Soit il s’agit « d’une absence de choix ».

Qui est concerné ?

Le risque de suicide n’est pas nécessairement symp- tomatique d’une maladie mentale. Tout le monde peut être concerné par le suicide : les jeunes, les adultes et les personnes âgées, de toutes les classes sociales.

Quand ?

Le risque de suicide s’accroit en présence de signes avant-coureurs , du nombre et de l’intensité de ces signes : menace de blessure ou d’attentat à la vie, recherche de moyens pour se suicider ou accès à ces moyens, preuve ou expression d’un plan de suicide, expression écrite ou orale de la volonté de mourir, désespoir, colère, volonté de vengeance, adoption impulsive d’un comportement impru- dent, consommation excessive d’alcool ou de drogues,

comportement d’isolement, anxiété, agitation, sommeil anormal, brusques changements d’humeur, absence de raison de vivre ou de but dans la vie.

Pourquoi ?

Le suicide est un phénomène complexe et multifactoriel. C’est l’accumulation de différents éléments qui pousse la personne à envisager le suicide comme seule issue possible à ses problèmes, lorsque ses mécanismes habituels de résolution de problèmes se voient dépassés et ne fonctionnent plus. L’émotion prend le dessus sur la raison.

Comment aider ?

Attitudes à privilégier :

Écoutez la personne sans la juger.
Prenez au sérieux sa souffrance.
Proposez-lui de l’accompagner dans une recherche d’aide.
Renseignez lui les numéros des lignes d’écoute.
Ne restez pas seul à devoir porter cette information.

Attitudes à éviter :

Mettre en doute les intentions de la personne suicidaire.
Comparer sa situation à une autre pour dédramatiser.
Recourir à la morale pour responsabiliser.
Recenser les raisons de ne pas se suicider.
Positiver à tout prix.
Se laisser gagner par le fatalisme.
Juger l’acte : une « bêtise », un acte lâche.
Banaliser la souffrance ou la dramatiser.

Vers qui orienter ?

N’hésitez pas à prendre contact et à accompagner la personne au premier rendez-vous.

Médecin traitant, la famille et les proches
Centre de prévention du suicide et d’accompagnement « Un pass dans l’impasse » – 081/77.71.50
Agricall 0800/ 85.0.18 – www.agricall.be
Un psychologue ou un psychiatre via un service de santé mentale – www.cresam.be
Lignesd’écoute:(gratuites et respectant l’anonymat) 107
Télé-Accueil, 103 Ecoute-Enfants 0800 32123 – Centre de prévention du suicide de Bruxelles.

0800 / 85 0 18

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